Éric Blond, Catherine Pelage et Johanne Peina Arias devant la photo des sœurs Mirabal, symboles de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Une nouvelle chaire d’études culturelles dominicaines a été créée à la faculté de lettres, langues et sciences humaines. Catherine Pelage, professeure d’université, a mis en exergue les sœurs Mirabal, héroïnes et martyres de la lutte contre la dictature en République dominicaine.
Lundi, à la faculté de lettres, langues et sciences humaines de l’université d’Orléans, la nouvelle chaire d’études culturelles dominicaines a été inaugurée en présence du président de l’université, Éric Blond, et de Johanne Peina Arias, ministre conseillère à l’ambassade de la République dominicaine en France.
« Héroïnes et martyres »
À cet effet, Catherine Pelage, professeure d’université et directrice de cette chaire, a expliqué le parcours des sœurs Patria, Minerva et María Teresa Mirabal : « Il s’agit d’héroïnes et martyres de la lutte contre le dictateur Rafael Trujillo, qui dirigea la République dominicaine de 1930 à 1961. Il a fait assassiner ces trois femmes le 25 novembre 1960. »
Elles sont devenues le symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes. « C’est pourquoi l’ONU a choisi le 25 novembre pour mettre en exergue cette cause au niveau international. »
Lors de l’inauguration, Éric Blond a insisté « sur la chance de détenir une telle chaire, ce qui permet à notre université de rayonner au niveau européen et j’en suis très fier ».
Pour Johanne Peina Arias, « la création de cette chaire est une forme de reconnaissance officielle au niveau européen, mais aussi le renforcement de relations cordiales, qui ont commencé depuis une dizaine d’années avec Catherine Pelage. Cette collaboration plus étroite et ambitieuse permettra de mettre en place des bourses pour les étudiants dominicains et français. Il est à remarquer que les sœurs Mirabal étaient très cultivées et très proches de l’université ».