Thèmes et collections
Directeurs de collection
Rencontres auteurs
Qui sommes nous ?
Revue de Presse
Contact
La Chanson de Roland, Métamorphoses du texte - Jean-Marcel PAQUETTE
Essai d’analyse différentielle des sept versions
Parution à l'occasion de l'année Charlemagne 1200e anniversaire de la mort de Charlemagne
Voici la première étude savante portant sur la totalité des sept versions de la Chanson de Roland, conservées dans sept manuscrits différents et des fragments. Il s’agit d’une suite de microanalyses (appelée « analyses différentielles ») de la première laisse de l’œuvre, des laisses consacrées aux songes de Charlemagne, d’un vers célèbre (Halt sunt li pui e li val tenebrus) et de la totalité des laisses dites « similaires » à travers les diverses versions. Le tout est précédé de deux chapitres plus généraux consacrés à la définition de l’épopée et à la problématique du rapport de l’épopée et du roman.
On trouvera en annexe les tableaux synoptiques qui permettront de suivre avantageusement l’argumentation dans ses détails. Les versions utilisées à partir du chapitre 3 de la première partie, et jusqu’à la fin, sont les suivantes, avec leur sigle :
O = Oxford, Bibliothèque Bodléienne n° 1624 (23 du fonds Digby) ; 3 998 vers décasyllabiques assonancés du second quart du xiie siècle.
V4 = Venise, Bibliothèque de Saint-Marc, fonds français n° IV ; 6 012 vers décasyllabiques assonancés du xive siècle.
C = Châteauroux, Bibliothèque Municipale, n° 1, 8 330 vers décasyllabiques rimés de la fin du xiiie ou du début xive siècle.
V7 = Venise, Bibliothèque Saint-Marc, fonds français n° V II, 8 880 vers décasyllabiques rimés de la fin du xiiie siècle.
T = Cambridge, T rinity College, cote R.3.32 ; 5 705 décasyllabiques rimés de la fin du xve siècle (manque le début, environ 17 laisses).
P = Paris, Bibliothèque Nationale, n° 860, 6 830 décasyllabiques rimés de la fin du xiiie siècle (manque le début, environ 80 laisses).
L = Lyon, Bibliothèque Municipale, n° 743 (anciennement 649) -La cote 984 donnée par de nombreux éditeurs est fausse et n’a jamais existé.- 2 933 décasyllabiques rimés du xiiie siècle (manquent le début – environ 84 laisses – ainsi que la fin : tout l’épisode de Baligant et la bataille de Saragosse).
R = Fragments lorrains (4), Bibliothèque Nationale, nouv. acq. n° 5327 dits fragments Michelant : 351 vers décasyllabiques rimés du début du xiiie siècle. dits fragments Lavergne : 108 vers décasyllabiques assonancés de la fin
du xiiie siècle. Fr. Bgn = Fragments Bodganov, Musée Britannique, add. 41295 G, 160 vers rimés de la fin du xiiie siècle
édités dans la Romania, t. LXXI (1960), 500-521.
Jean-Marcel PAQUETTE a été professeur de littérature médiévale à l’université Laval de Québec de 1968 à 2000. Depuis sa retraite, il habite en Thaïlande où il poursuit son œuvre d’essayiste, de critique, de traducteur et de romancier. Il a publié plus d’une trentaine de livres, dont certains ont reçu des prix prestigieux au Québec et en France. Il est docteur en philologie romane du Centre d’études supérieures de civilisation médiévale de l’université de Poitiers.
1974 : Prix Jean-Hamelin (Prix France-Québec) pour Le joual de Troie
1989 : Prix Molson du roman de l'Académie canadienne-française pour Hypatie ou la fin des dieux
1991 : Membre de la Société royale du Canada
2000 : Prix Victor-Barbeau de l'Académie des lettres du Québec pour Fractions 2
112 pages et tableaux synoptiques.
C'est un chef d'œuvre.
John Robin Allen
(le spécialiste des études Rolandiennes en Amérique du Nord)
Si la poésie du Moyen Âge a beaucoup parlé de Roland, l'histoire, quant à elle, est extrêmement discrète à son sujet. Eginhard dit seulement qu’après une expédition au-delà des Pyrénées, l’arrière-garde de Charlemagne, qui repassait les monts, fut attaquée par les Gascons dans la vallée de Roncevaux, en l’an 778. Parmi les morts, il cite Roland, préfet des Marches de Bretagne. De ce guerrier de Charlemagne, Turoldus (l’auteur présumé de la chanson de Roland, le plus ancien poème français) fit un neveu du grand empereur et lui donna une taille et une force extraordinaires, multipliant ses aventures et ses exploits. Dans le récit de sa mort, sorte d’apothéose chrétienne, apparaissent les croyances de l’époque qui rejoignent, dans leurs grandes lignes celles de l'humanité de toujours. Roland, qui a fidèlement servi la douce France et son empereur, ira directement au Paradis où il s’attend à recevoir, de la part de Dieu, les mêmes honneurs que sur terre.
Irlande 1969 : Prié par Emmanuel d'Harcourt d'inscrire une dédicace sur la page de garde du troisième tome de ses Mémoires de Guerre, De Gaulle s'exécute de bonne grâce en notant, de sa grande écriture, ces maximes par lesquelles, jadis déjà, il voulut se dépeindre : Moult a appris qui bien conut ahan. "Il a beaucoup appris, celui qui fut beaucoup à la peine", proverbe extrait de La Chanson de Roland.
Etat | Neuf |
Référence | M79 |
EAN | 9782868782977 |
ISBN | 978286878297 |
Poids | 0.27 kg |